René Closset a écrit que « Franz Stock symbolise la preuve de l'amour plus fort que le mal, plus fort que la haine, l'ultime espérance d'une humanité capable d'aimer par dessus les frontières ». Bel hommage en vérité, qui témoigne de l'ampleur de la spiritualité de Franz Stock et de sa capacité à aimer les autres.
Habité par l'amour de l'humanité toute entière, « au-delà de pays, de nations, de races et de classes » disait Monseigneur Marc Stenger, Franz Stock sera sa vie durant, comme l'écrit Jean-Pierre Guérend, « amoureux de la France et fidèle à son pays ». Ce qui l'amènera pendant l'occupation allemande, en sa qualité d'aumônier des prisons, à assister de nombreux prisonniers et à accompagner plus d'un millier de condamnés à mort au peloton d'exécution.
Ne retenir de Franz Stock que son incroyable et admirable action durant la seconde guerre mondiale, c'est néanmoins mal le connaître. C'est pourquoi ce programme, tourné sur les lieux mêmes où naquit en 1904, vécut et mourut en février 1948 l'abbé Stock, retrace le parcours de cet être exceptionnel qui se disait « prêtre avant tout, ne répondant qu'à une seule question : a-t-il besoin de moi ? ». Franz Stock, c'est aussi un site : « le Séminaire des barbelés », véritable lieu de mémoire qui n'aurait jamais été créé sans les efforts de Franz Stock, lequel se consacra de 1945 à 1947 à la formation de séminaristes de langue allemande. Lieu de rencontre pour tous les jeunes du XXlème siècle, « le Séminaire des barbelés », que ce documentaire nous invite à visiter, est aussi un témoignage de la réconciliation franco-allemande. Une consécration pour Franz Stock qui y laissa sa vie.
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