Ce film évoque un certain nombre de religieux qui, véritables héros, s'illustrèrent durant la Seconde Guerre mondiale parmi des milliers de courageux combattants, jeunes pour beaucoup, qui moururent avant même d'avoir vécu. En cela, il contribue, dans le cadre d'un bien fondé devoir de mémoire, à leur rendre hommage.
Mais, contre toute attente, ce film nous transmet un magnifique message d'espoir. « Il faut imaginer la paix non comme un terme, mais comme un commencement », écrivait Jean Giraudoux. Qu'en serait-il de nous, en effet, si nous n'avions plus au coeur cette petite dose d'espérance que Thérèse d'Avila définit si bien dans son « chemin de la perfection » : « un monde où les mamans ne mourront pas à 30 ans, les pères ne se massacreront plus à la guerre, les frères ne partiront pas vers des conquêtes illusoires, un monde où dominera l'amour ».
Un film qui nous conduit à méditer sur la nature humaine. Un grand moment de vérité dont il ressort qu'Emmanuel Kant avait raison d'affirmer qu'« il n'y a que deux belles choses dans l'univers : le ciel étoilé sur nos têtes et le sentiment du devoir dans nos coeurs ». De très nombreux et poignants témoignages, d'émouvantes images d'archives ainsi que d'inoubliables séquences tournées au sein même de lieux de mémoire exceptionnels font de ce film un grand moment de télévision qui atteste, s'il en était encore besoin, du rôle capital qu'ont joué les prêtres face à la barbarie.
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