Le film se déroule dans un petit village géorgien. Après l'enterrement du maire de la ville, Varlam Aravidze, sa tombe est régulièrement profanée et son cadavre déterré. La coupable, traînée devant la justice pour un procès grotesque, se défend en racontant le règne tyrannique de Varlam à travers ses souvenirs de petite fille. L'audience est alors replongée dans la lutte entre deux familles, le clan d'Aravidze d'une part, la famille de l'artiste dissident Baratelli d'autre part.
Un triomphe en Union soviétique et le grand prix spécial du jury de Cannes 1987, Le Repentir achève une trilogie entamée par Tenguiz Abouladze avec L'Incantation (1968) et L'Arbre du désir (1977). Le film, réalisé sous Léonid Brejnev, a longtemps été interdit de projection ; il faut attendre 1987 pour le voir sur les écrans. En effet, on peut voir dans Le Repentir une critique du totalitarisme stalinien : en témoigne le personnage de Varlam Aravidze, ayant la moustache d'Adolf Hitler, le visage et la chemise noire de Benito Mussolini et le reflet dans les lunettes propre à Lavrenti Beria. Son côté grotesque et arbitraire est accentué par la bêtise et l'anachronisme de ses hommes de main, représentés tantôt par un conseiller aussi stupide qu'extrémiste, tantôt par des larbins bouffons, tantôt par des chevaliers en armure noire.
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